La première partie « facile » du tournoi s’est terminée par la victoire face à la Pologne. Les hommes de Philippe Bozon entament désormais un autre tournoi. Julian Junca est le gardien partant du côté des bleus. Attention, les Etats-Unis ont besoin de point.

Les Etats-Unis étouffent la France

Il ne fallait pas arriver en retard à la Ostravar Arena, les Etats-Unis prennent possession du  palet en zone offensive. Ils font tourner, après quarante cinq secondes de jeu, Nelson d’un tir presque anodin vient battre Junca entre les jambières et c’est 1-0 USA. Sur la séquence Boldy et Jones obtiennent une assistance. Le match est lancé.

Ce premier but semble avoir désinhibé la France qui arrive à récupérer le palet désormais et découvre le camp américain. Cependant, les Etats-Unis s’applique dans leur transition. Boldy récupère le palet en haut du cercle gauche après un sublime renversement de jeu de Jake Sanderson (Luke Hughes obtient une assistance). Il reprend de volée, c’est déjà 2-0 pour les Etats-Unis après un peu plus de trois minutes. Le jeu est à sens unique comme nous pouvions nous y attendre dans un match totalement déséquilibré.

Les bleus retrouvent un peu des couleurs et font face à l’armada américaine. Junca retrouve ses réflexes. Après douze minutes de jeu, Tim Bozon et Aurélien Dair combinent bien pour installer le jeu en zone offensive. Ils se créent une chance. Sans grand danger pour Nedeljkovic. Peu après, sur un face-off perdu en zone défensive, Team USA fait payer cash. Gaudreau récupère le palet, le remet à Nelson. Seul dans le slot ou presque, Boldy ajuste Junca, c’est 3-0 après douze minutes et trente secondes.

Sur un rare rush, Kévin Bozon s’en va avec Addamo. Bozon remet dans le slot mais Addamo est trop rapide. Occasion manqué alors qu’il reste un peu moins de six minutes à la période. En fin de période, les américains jouent à la passe à dix en zone offensive, Werenski remet à Gaudreau au niveau du cercle gauche. Il ajuste parfaitement Julian Junca et les Etats-Unis mènent déjà (!) quatre buts à rien.

La première période s’achève sur ce score lourd. Les bleus se battent avec leurs armes. Team USA est très forte dans les bandes, en avance dans tous leurs duels. Si la France ne souhaite pas subir la même correction que l’année passée, il va falloir resserrer les lignes très vite.

Papillon solide dans les cages, les Etats-Unis gèrent leur avance

Comme nous pouvions nous y attendre, Philippe Bozon a changé son gardien. Désormais, c’est Quentin Papillon qui est dans la cage des bleus. Au cours de la période médiane, les bleus semblent moins respecter les NHLers américains et se procurent plus d’occasions. Papillon fait également une bonne entrée dans le match. Les américains lèvent un peu le pied et le match entre dans un faux rythme. Les français tentent de se projeter rapidement en zone offensive mais multiplient les dégagement interdit.

A mi-match alors que les américains campent dans la zone française, Enzo Cantagallo est chassé pour cinglage. L’avantage numérique américain est plutôt très performant. Cependant, la défense bleue et Papillon sont solides face à Caufield et ses coéquipiers. Peu après, c’est Justin Addamo est chassé pour faire trébucher. Les américains démarrent leur avantage sur les chapeaux de roues mais Papillon est une nouvelle fois solide sur sa ligne de but. Une nouvelle fois la pénalité est écoulée.

La fin de période est à sens unique, les américains campent une nouvelle fois. Rien n’y fait, Quentin Papillon est impérial sur sa ligne. Sur une rare occasion française, Rech bute sur le portier américain. Si il y a une chose à retenir de cette période c’est que Quentin Papillon donne confiance à son équipe. Il est une option qui doit être de plus en plus discuter pour tenir la cage française. Il reste vingt minutes aux bleus pour tenter d’inscrire au moins un but. La France montre un visage plus intéressant sur cette période. A poursuivre sur l’ultime période.

Papillon (toujours) permet aux bleus de ne pas couler

Les bleus semblent plus serein dans leur hockey avec Quentin Papillon dans la cage. En début de période il indique à sa défense où se placer. Il n’hésite pas à jouer avec la crosse pour relancer. Malheureusement, Enzo Cantagallo est une nouvelle fois chassé pour cinglage. La défensive française fait le travail. Brady Tkachuk brasse devant la cage française, une première pour lui dans ce match.

Les bleus semblent usés par la vitesse américaine et après avoir écoulés la première pénalité, Justin Addamo est chassé. Le désavantage numérique continue et fait un excellent travail. Papillon demeure impérial. A la suite de cette séquence en désavantage numérique, Boudon et Treille combinent bien. Cependant, Boudon fait la passe de trop, au lieu de tirer. Dommage.

En fin de rencontre Kévin Bozon manque son face à face devant le portier américain. Quelques secondes plus tard, Tkachuk récupère, il remet à Pinto qui du cercle droit vient ajuster Quentin Papillon. Le gardien tricolore vient d’encaisser son premier but après xx tirs contre lui. Il a été particulièrement solide ce soir. (5-0).

 

 

Les américains gèrent leur avance sans trop de problème, les français tentent quelques incursions sans grand danger. La France s’incline sur le score sec de quatre buts à zéro, néanmoins ce match a mis en valeur la qualité de Quentin Papillon face à une équipe rapide et robuste dans l’enclave. Prochaine étape la Slovaquie samedi soir. Une équipe que les bleus devront malmener s’ils souhaitent se donner une chance de poursuivre leur parcours au-delà de mardi prochain.

Feuille de match

Zone mixte : (Valentin Claireaux, Quentin Papillon, Philippe Bozon)

HIGHLIGHTS

 

 

 

Classement IIHF – groupe B au 16 mai 2024.