Renfort défensif recruté à l’intersaison, Matt Prapavessis est un des joueurs les mieux classés statistiquement par le modèle Plan de Match/Magnus Corsi. Coup d’œil sur sa vie et entrevue avec le « Nicklas Lidstrom Angevin ».

Sa carrière

Né en Ontario, au Canada, il se mettra (comme bon nombre d’enfants canadiens) au hockey très rapidement, et effectuera ses jeunes années dans sa province natale. S’il effectue quelques matches en 2007 au sein des Mississauga Chargers, c’est en 2008 qu’il fera ses premiers pas dans l’OJHL. En deux saisons, il inscrit 77 points (14B, 63A) en 96 matches, faisant de lui le meilleur pointeur à la ligne bleue de l’équipe, loin devant son dauphin Dylan DeMelo, évoluant aujourd’hui chez les Jets de Winnipeg.

En 2010, Matthew quitte le Canada pour rejoindre les États-Unis, et l’USHL avec les Lincoln Stars avec lesquels il s’inclinera aux côtés de Zach Aston-Reese, actuel ailier des Maple Leafs de Toronto, en play-offs, non sans avoir participé au succès de son équipe sur la saison en scorant 34 points (10B, 24A) en 48 matches. A savoir qu’une saison d’USHL compte 60 matches, et puisque chez Plan de Match, on aime les stats, cela aurait fait un total de 41 points (12B, 29A) points sur la totalité de la saison.

En 2011, Prapavessis fête ses 20 ans. Il est dorénavant l’heure de rejoindre la ligue universitaire américaine : la NCAA. C’est à Bemidji, dans le Minnesota, qu’il s’engage pour 4 ans dans un cursus en économie et dans leur équipe : les Bemidji State University Beavers. Si les castors restent loin des playoffs, Matt performe. Il termine à la deuxième place de son équipe en termes de points dès sa première année, derrière le NHLer Brad Hunt, et premier lors des trois suivantes, totalisant 70 points (17B, 53A) en 150 matches, aux côtés de Brendan Harms et Phil Marinaccio, qu’il retrouvera plus tard dans sa carrière. Son leadership lui permettra aussi d’obtenir le statut d’Assistant capitaine dès sa deuxième année, et de passer Capitaine sur les saisons 2013-2014 et 2014-2015.

Ses premiers pas en pro se feront sur cette dernière année, puisqu’il rejoindra l’équipe d’AHL des Rochester Americans, aux côtés de Jake McCabe, Joel Armia et autres Sam Reinhart. Il prolonge l’année suivante mais peine à s’y faire une place, et est transféré aux Elmira Jackals, en ECHL, ou il sera, malgré la déception, le titulaire de deux passes décisives en sept matches. Ses deux années suivantes se feront en portant le maillot des Greenvile Swamp Rabbits. Ces deux ans en ECHL seront marqués par un rapide passage en ligue Slovaque au sein du HC Mikron Zové Zamky sur le début de la saison 2017-2018, mais ne l’empêcheront pas d’être d’inscrire 59 points (13B, 46A) en 131 matches de saison régulière.

Lors de la fin de saison 2018, il reçoit une proposition venant d’un peu plus loin : le Danemark et sa Metal Ligaen. Après discussions et demandes de conseils, il décide de signer au sein du SønderjyskE Ishockey ou il retrouvera Phil Marinaccio et s’imposera comme meilleur défenseur de l’équipe affichant 30 points (5B, 25A) au compteur, quasiment trois fois plus que le deuxième au sein de son équipe, mais s’inclinera en finale de play-offs.

L’année suivante, il se dirigera aux côtés de son comparse Phil un peu plus au nord et rejoindra les Storhamar Dragons, en Fjordkraft ligaen, la ligue norvégienne. Il y effectue sa saison la plus prolifique. Ses 47 points (12B, 35A) en 42 matches en tant que bouclier de Luka Gracnar (qui a effectué quelques matches avec les Ducs cette année) lui permettront de se hisser à la troisième place des meilleurs pointeurs de son équipe. Il y est le premier défenseur, au niveau de la ligue il termine douzième, deuxième en défense. N’accédant pas aux play-offs, il décide de retourner au Danemark, toujours au sein du  SønderjyskE Ishockey, ou il retrouvera Brendan Harms et rencontrera Cameron Brown, avec qui il partage aujourd’hui la glace en ligue Magnus.

Habitué des top 10 européens, il sera second meilleur pointeur en défense de son équipe et dixième de la ligue lors de cette saison 2020/2021. Malheureusement, c’est encore lors des play-offs que Prapavessis et son équipe s’inclineront. Déterminé à soulever une coupe, il reçoit une proposition des Vienna Capitals, une équipe championne à deux reprises, prétendante au titre, et accepte de les rejoindre. Il sera titulaire de 23 points (5B, 18A) en 40 matches, et, une fois de plus, s’inclinera en demi-finale de play-offs.

Lors de l’intersaison, il est contacté par Ethan Goldberg, assistant coach lors d’une de ses années universitaires, et signe chez les Ducs d’Angers. Les projections statistiques le plaçaient très haut, d’ailleurs il effectue des débuts remarqués, se positionnant d’entrée de jeu comme un élément clef de l’équipe angevine. Malgré une blessure d’assez longue durée, Prapavessis est aujourd’hui de retour sur la glace.

Entrevue avec celui qui s’est avéré être une des recrues les plus intéressantes du début de championnat.

Son Interview
Plan de Match :  Peux-tu te présenter, sans parler de hockey sur glace, en quelques phrases ?

J’ai grandi à Oakville, Ontario, Canada qui est une ville située à environ 30 minutes à l’ouest de Toronto.  Je suis marié à ma femme Jeanie et nous avons une fille de presque 4 ans, Sophia, qui est née au Danemark.

Plan de Match :  Comme beaucoup d’enfants au Canada, tu t’es intéressé très tôt au hockey, mais qu’est-ce qui t’a vraiment fait tomber dedans ?

Je dirais que mon initiation au hockey a été très similaire à celle de nombreux enfants canadiens.  Mon père m’a chaussé de patins peu après que j’ai été capable de marcher.  Après cela, je n’ai jamais voulu porter rien d’autre qu’un équipement de hockey et jouer au hockey.

Plan de Match :  Tu as joué en OJHL et USHL avant de passer à la NCAA, la ligue universitaire américaine, avec les Bemidji State University Beavers. Quels sont tes meilleurs souvenirs de ces années ?

Le hockey junior américain a été une expérience formidable pour moi.  J’étais très sceptique à l’idée de quitter le Canada et de m’installer dans le Nebraska, mais j’ai été époustouflé par l’atmosphère des matchs et le niveau de jeu.  Cette expérience m’a conduit à Bemidji où j’ai passé quatre ans de ma vie à jouer au hockey et à bosser pour obtenir mon diplôme en économie.  Malheureusement, nous n’avons jamais été une équipe de premier plan dans la NCAA, mais j’ai beaucoup grandi en tant que personne, en tant que joueur et c’est aussi l’endroit où j’ai rencontré ma femme.

Plan de Match :  Ta dernière année en tant que capitaine de l’équipe t’a ouvert les portes de la AHL, ce qui t’aura permis de jouer quelques matchs pour les Rochester Americans (équipe AHL affiliée aux Sabres de Buffalo) cette même année, et de signer pour la suivante. Malheureusement, après 35 matchs, tu es transféré aux Elmira Jackals, une équipe d’ECHL. Peux-tu nous expliquer pourquoi, comment cela s’est passé, et quel a été ton ressenti ?

Après l’université, j’ai eu mon premier contrat professionnel, ce qui a été un moment de grande fierté pour moi.  De plus, Rochester n’était qu’à quelques heures de chez moi.  L’expérience n’était cependant pas le rêve que j’espérais.  J’ai passé la majeure partie de la saison à regarder des matchs et à faire tout ce que je pouvais pour essayer d’entrer dans l’équipe, mais malheureusement, peu d’occasions se sont présentées.  J’ai fini par être réaffecté à l’ECHL, ce qui était décevant, mais j’étais heureux de pouvoir rejouer.

Plan de Match :  Tu as ensuite joué deux saisons avec les Greenville Swamp Rabbits avant de traverser l’Atlantique pour jouer dans la Metal Ligaen, la ligue danoise. Dans les vestiaires et sur la glace, tu as pu retrouver ton collègue d’université Phil Marinaccio, qui a joué l’an dernier pour les Pionniers de Chamonix avec Christian Silfver. Comment s’est passée votre acclimatation à l’Europe, le fait de retrouver un autre joueur de NCAA a-t-il aidé ?

Après deux saisons à Greenville, ma femme et moi avons traversé l’océan pour commencer notre carrière européenne. La période d’adaptation a certainement été facilitée par la présence de Phil à nos côtés, mais nous avons été extrêmement chanceux de jouer pour certaines des meilleures organisations au Danemark, en Norvège et en Autriche.  Dans toutes nos étapes, nous avons été entourés de coéquipiers, d’entraîneurs, de dirigeants, de bénévoles et de supporters extraordinaires. Je peux sans exagérer dire que Sonderjyske, Storhamar et Vienne avaient le meilleur groupe de supporters dans chaque ligue respective dans laquelle j’ai joué, et c’est sans aucun doute la même chose ici à Angers !

 

Plan de Match :  Avant de passer l’année dernière avec les Vienna Capitals, en Autriche, tu es revenu au SønderjyskE Ishockey, toujours avec Marinaccio, pour rejoindre un autre de tes camarades universitaires : Brendan Harms. La même année, tu découvres également Cameron Brown. Sur ces trois joueurs, l’un évolue à Angers, l’autre vous a rejoint récemment, tandis que le premier est retourné au Danemark. Qu’est ce qui t’a décidé à rejoindre le championnat français ? Pensais tu trouver Phil, les gars t’ont-ils conseillé ?

 

Jouer maintenant avec mes anciens coéquipiers Brown et Harms m’a vraiment fait prendre conscience de la petitesse du monde du hockey et j’ai eu la chance de jouer de nombreuses saisons en retrouvant mes anciens coéquipiers.  Ces connexions sont ce qui m’a finalement conduit à arriver à Angers. Ethan Goldberg était assistant bénévole à Bemidji lors de ma 3ème année universitaire et c’est lui et Simon (Lacroix, directeur sportif des Ducs d’Angers, NDLR) qui m’ont contacté au début de l’intersaison pour me proposer de venir à Angers.

Plan de Match :  Ton frère, qui joue également en tant que défenseur, a rejoint cette année le HK Nitra, en Slovaquie, équipe que les Ducs d’Angers vont sûrement affronter lors de la Coupe continentale. Quel est ton ressenti ?

 

Mon frère et moi sommes très proches, nous passons la plupart de nos étés à nous entraîner ensemble et ce serait formidable de partager la glace ensemble dans la même équipe.  Lorsqu’il a signé à Nitra, je nous ai immédiatement imaginés nous affrontant lors de la finale de la coupe continentale, avec le grand frère gagnant bien sûr !

Plan de Match :  En parlant de Slovaquie, tu as aussi effectué un court passage au sein du HC Nové Zlamky, évoluant en première division Slovaque lors de la saison 2017-2018 avant de retourner en ECHL. Quel était le problème ? L’acclimatation ?

 

La situation en Slovaquie était en fait plutôt un problème d’immigration. Le club avait des difficultés à obtenir notre visa et nous sommes partis car nous ne voulions pas prendre le risque de rester plus de 90 jours avec notre visa touristique. La culture slovaque a été un peu un choc pour nous.

Mais plus nous sommes restés longtemps, plus nous nous sommes sentis à l’aise et j’ai vraiment apprécié l’expérience du hockey là-bas. Notre séjour à Nove Zamky nous a vraiment préparés à notre prochaine étape en Europe.

Plan de Match :  Comment s’est déroulé ton recrutement à Angers, as-tu reçu d’autres propositions d’équipes ? Pourquoi la France ? Pourquoi Angers ?

 

Mes deux choix finaux étaient soit de rempiler à Vienne, soit de venir à Angers. Pour prendre ma décision, il y a toujours plusieurs choses que je considère, mais l’une des plus importantes pour moi est de gagner un championnat. J’ai 31 ans et je veux pouvoir regarder ma carrière un jour et avoir le souvenir d’avoir soulevé un trophée avec mes coéquipiers. Après avoir vu à quel point Angers était proche de la victoire la saison dernière et sachant que le noyau dur de l’équipe reviendrait, je savais que ce serait un endroit pour atteindre cet objectif.

J’avais le même sentiment à propos de mon ancienne équipe de Vienne, nous étions proches de notre objectif l’année dernière, mais nous avons eu une épidémie de covidés en playoffs, ce qui était trop difficile à surmonter. Au moment où j’étais prêt à prendre une décision, il y avait encore des incertitudes quant au retour de l’entraîneur de Vienne, ce qui a été le facteur décisif pour moi.  Une autre grande raison pour laquelle j’ai choisi Angers était le fait que les mêmes joueurs revenaient toujours jouer ici.

Que ce soit des joueurs étrangers importés ou des Français, les gars veulent rester ici et il doit y avoir une bonne raison pour cela.

Plan de Match :  Comment situes-tu le niveau du championnat français par rapport au Danemark, à l’Autriche ou à la Norvège ?

 

Je pense que la ligue française est à peu près au même niveau que toutes les autres ligues dans lesquelles j’ai joué.  Dans chaque ligue, les quelques meilleures équipes peuvent concourir partout en Europe et je pense qu’ici, à Angers, nous sommes au même niveau que mes anciens clubs et il serait très intéressant de les voir tous s’affronter.

Plan de Match :  Que ce soit en présaison ou au début de la saison régulière, tu as conquis les supporters angevins par ton style de jeu que l’on pourrait comparer à celui de Nicklas Lidstrom, défenseur et capitaine emblématiques des Red Wings de Détroit. Est-il une influence pour toi ? Selon toi, quelle est ta plus grande force et ta plus grande faiblesse sur la glace ?

 

Nick Lidstrom était en fait mon joueur préféré.  Quand j’étais plus jeune, j’essayais de regarder tous les matchs des Red Wings parce que je voulais jouer comme lui. Il est évidemment impossible de l’imiter car, comme on dit, c’est le joueur parfait, mais j’essayais quand même de voler tout ce qu’il fait et d’en faire mon jeu.  En ce qui me concerne, j’ai toujours fait appel à mon sens du hockey pour jouer, je n’ai jamais été un patineur rapide dans ma jeunesse et j’ai dû apprendre à anticiper le jeu pour avoir du succès.  J’ai passé beaucoup d’heures à travailler mon patinage, mais comme le jeu devient de plus en plus rapide, je considère toujours que c’est la partie la plus faible de mon jeu.

Plan de Match :  Malheureusement, une blessure est venue noircir ce début de saison, mais tu es revenu sur la glace bien plus vite que prévu, en revenant pour le match de Chamonix et en jouant les trois tiers temps. Comment s’est passé ton rétablissement ?

La blessure a certainement été décevante et ce que l’on pensait initialement être un rétablissement d’une semaine s’est transformé en une période de six semaines de repos, de rééducation et de physiothérapie. Personnellement, je me sentais très bien sur la glace pendant la présaison et les deux premiers matchs de la saison, il était donc encore plus difficile d’accepter que je ne puisse pas jouer. Le médecin m’a donné le feu vert à 13 heures le jour du match contre Chamonix. C’était une surprise pour moi, mais j’étais très heureux de revenir et de participer à la victoire à domicile.

Plan de Match :  Comment évolue ta blessure, es-tu complètement rétabli ? Qui entoure un joueur de 1ere ligne lors de ce processus ?

 

La blessure est toujours en cours de traitement mais le personnel ici a travaillé très dur pour me permettre de revenir sur la glace.  Je dois beaucoup de remerciements à Kev, notre préparateur physique, à nos deux physiothérapeutes Pierre et Marion et aux médecins de l’équipe, les docteurs Tramon et Rayneau.

Plan de Match :  Que penses-tu de l’équipe ? Certains joueurs t’ont-ils déjà marqué, tant sur le plan humain que sur le plan sportif ?

Les joueurs ont rendu la transition vers le club facile.  C’était un peu intimidant d’arriver dans une nouvelle équipe qui a eu beaucoup de succès ces deux dernières années avec tant de joueurs qui sont restés, mais ils ont accueilli tous les nouveaux joueurs dans leur cercle.  Le leadership et le caractère des gars sont de premier ordre et cela se ressent dans toute l’équipe, pas seulement chez quelques individus.  Il y a aussi beaucoup de talent dans ce club, beaucoup de joueurs ont l’expérience de l’équipe nationale française et dès la première séance d’entraînement, j’ai pu voir que nous allions être une équipe capable de rivaliser à un très haut niveau dans notre ligue ainsi que pour la coupe continentale.

Plan de Match :  Même si tu n’étais pas sur la glace, nous avons pu t’apercevoir à l’Iceparc, regardant les matches de tes coéquipiers, ce qui a pu te permettre d’observer les équipes que tu vas affronter cette année. Peux tu nous faire un classement de fin de saison potentiel à tes yeux ?
 

Pour ce qui est du classement de la ligue, il est difficile de faire des commentaires après avoir regardé mais je vais vous donner mon top 5 sans ordre particulier. Angers, Rouen, Gap, Grenoble et Cergy. Je trouve cependant difficile de juger sans avoir participé aux matchs contre les autres clubs que je n’ai pas affrontés.

Plan de Match :  Ton avis sur le staff angevin ?

 

Le personnel est extrêmement travailleur et il l’est vraiment de long en large. Notre directeur général et nos entraîneurs travaillent très dur et font des choses en dehors de leur description de poste pour s’assurer que nous avons ce dont nous avons besoin pour donner le meilleur de nous-mêmes sur la glace.

Statistiquement, nous te plaçons, ici à Plan de Match, comme le meilleur défenseur de la ligue, si ce n’est le meilleur joueur. Qu’en penses-tu ?

 

Je pense qu’il y a beaucoup de très bons joueurs dans cette ligue et dans cette équipe, je pense que nous en avons plusieurs qui pourraient être considérés comme faisant partie des meilleurs.  Être considéré au milieu de ce groupe de joueurs est certainement un bon sentiment, mais le hockey ne se résume pas aux statistiques et, au bout du compte, tout se résume à la victoire.  Je ne me concentre donc pas tant sur les statistiques individuelles que sur le fait de faire tout ce qui est possible pour aider à gagner des matchs.

Plan de Match :  Quels sont tes objectifs avec les Ducs d’Angers ?

 

L’objectif cette année est assez simple, c’est de gagner. Nous avons la chance de pouvoir concourir pour trois championnats différents et quelle sensation ce serait d’avoir soulevé les trois coupes à la fin de la saison.

Plan de Match :  Selon toi, quelles sont vos forces et vos faiblesses en tant qu’équipe, que pouvez-vous améliorer ?

 

Je pense que notre équipe est très forte, de ses gardiens à ses attaquants en passant par son noyau défensif. Je pense que nous faisons un bon travail en gardant la possession du palet et en épuisant les équipes. Je pense que nous pouvons continuer à améliorer tous les aspects de notre jeu et c’est quelque chose que nous devons faire si nous voulons atteindre nos objectifs.  Heureusement, notre équipe a beaucoup de profondeur et je pense que c’est très important pour le long voyage que sera cette saison.

Plan de Match :  As-tu un message à transmettre aux supporters ?

 

Jusqu’à présent, la décision de jouer pour Angers est une décision que nous ne regrettons pas du tout.  Nous avons adoré notre séjour à Angers, tant du point de vue du hockey que de notre expérience de vie dans la ville.  L’atmosphère des matchs est incroyable, les bénévoles et les supporters nous soutiennent et nous accompagnent dans les bons et les mauvais moments.  C’est une expérience incroyable jusqu’à présent et j’espère qu’elle ne fera que s’améliorer au fil de la saison.  Pour cela, mon message est MERCI !