Dernier rempart des Ducs d’Angers, il est arrivé la saison dernière pour prendre la suite de Florian Hardy, mais qui est Evan Cowley ? Rapide tour d’horizon et entrevue avec le gardien angevin. Plan de Match a eu l’occasion de s’entretenir avec lui avant qu’il ne se blesse.

 
Sa carrière

Né en Colombie Britannique, au Canada, il tombe amoureux du hockey très tôt et déménage rapidement dans le Colorado, aux Etats-Unis. Il y effectuera la quasi totalité de son apprentissage du Hockey. C’est en 2010, au lycée, qu’il commence réellement à sortir du lot en faisant ses débuts dans le championnat lycéen du Colorado, avec 89,5% d’arrêt sur sa première saison.

A quelques pas de la NHL…

Deux saisons plus tard, il devient l’un des gardiens de l’équipe nationale des États-Unis, épaulant Thatcher Demko, l’actuel cerbère des Canucks de Vancouver. La même année, il rejoint les Wichita Falls Wildcats, en NAHL, pour son premier poste de gardien titulaire, et arrêtera 90% des quelques 1500 tirs qu’il aura reçu en 50 matchs. Il est nommé gardien de la NAHL All-Rookie First Team, et rejoint le Top 40 des prospects américains en NHL, et est ensuite repêché par les Florida Panthers, mais n’ira malheureusement pas plus loin au sein de la ligue nationale.

L’année d’après, Cowley rejoint l’université de Denver (NCAA I) dans le but d’obtenir un Bachelor en économie, mais surtout pour garder leurs buts. Ses premiers pas y sont prometteurs : 94,9% d’arrêts au terme de la saison 2013-2014. Il restera au sein de la capitale du Colorado jusqu’à obtenir son diplôme, et les performances s’enchaînent : 92,4%, 92,9%, et enfin 95,5% en 2016-2017. C’est au cours de cette année qu’il remportera le championnat aux côtés de Troy Terry, Henrik Borgström, Dylan Gambrell, Will Butcher ou encore Logan O’Connor, évoluant tous en NHL aujourd’hui.

Diplôme en poche signifie fin d’université, terminé la NCAA. Et c’est en cette saison 2017-2018 qu’Evan Cowley prend la direction du Massachusetts et rejoint les rangs des Springfield Thunderbirds, l’équipe AHL affiliée à l’époque aux Florida Panthers. Il termine la saison avec 90,1% d’arrêts. Ensuite, l’aventure européenne commence.

Une aventure Européenne fournit

En 2018, Cowley signe au sein du MH Automatyka Gdansk, en Pologne, ou il termine avec 93% d’arrêts. Il garde ensuite les cages des Odense Bulldogs, en ligue Danoise. Il est mis à rude épreuve tout au long du championnat, il arrêtera 89,8% des 1573 tirs reçus en 45 matchs. En 2020, il est repéré par le staff du HK Nitra, équipe évoluant en première division Slovaque, il terminera la saison avec un pourcentage d’arrêts de 91%.

Un nouveau chapitre : la ligue Magnus

C’est en 2021 que le chapitre Français s’ouvre. Impressionnés par son gabarit (1,93m pour 91kgs), le staff des Ducs d’Angers commence son scouting, et consulte de nombreux connaisseurs. Après plusieurs semaines (mois) d’échanges et délibérations, tout le monde au sein de l’organisation a le même objectif : signer l’américain. L’objectif atteint. Projeté en début de saison par le modèle Plan de Match/Magnus Corsi à un WinShares de 2.1, personne ne savait trop à quoi s’attendre, mais Cowley impressionne : 92,2% d’arrêts sur la totalité de sa première saison, lui permettant d’atteindre le top 3 des gardiens de la ligue, juste derrière un Jakub Stepanek et un Matija Pintaric à égalité.

Naturellement et malgré les quelques détracteurs facebookiens, le staff angevin prolonge l’Américano-Canadien pour cette saison 2022-2023.

Pour aller plus loin, découvrez notre interview d'Evan Cowley.

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