Dans une interview fleuve, Jonathan Paredes partage ses réflexions sur la stratégie à adopter face à des équipes comme les Jokers de Cergy, son approche du jeu de transitions rapide, ainsi que ses méthodes de coaching. Il aborde également des questions cruciales comme la formation des jeunes et la place des joueurs français dans les championnats étrangers. Analyse approfondie d’un passionné de hockey sur glace.

 

 

Tu as suivi indirectement les play-offs des Ducs par l’intermédiaire des Jokers de Cergy, dernière équipe dont tu t’es occupé en France. Qu’est-ce que toi tu aurais fait, changé pour contrer ce style de jeu qui a posé quelques soucis aux Angevins l’année dernière ?

Je ne sais pas ce qui était demandé ou pas l’année dernière, mais c’est sûr que Cergy est une équipe difficile à manipuler. Je pense qu’il faut d’abord essayer de mettre énormément de pression sur leurs défenseurs, notamment par le biais nos sorties de zone qui peuvent nous permettre de battre leur piège et de jouer derrière eux. C’est une équipe très bien regroupée autour de son gardien défensivement, avec des contre-attaques rondement menées et très efficaces. Ils ont des joueurs très « skills », explosifs, très sous-estimés aussi, et ça fait la précision de leurs contre-attaques. Je pense qu’il faut à chaque fois répéter les mêmes efforts et préparer nos transitions vers la défense pour mieux réattaquer, c’est ce qu’on a su faire vendredi. On leur a laissé très peu de chances à 5 contre 5. Ils en ont eu une grosse en début de troisième période et une en milieu de première mais à part ça, pas grand-chose. Peut-être que d’autres équipes les prendront autrement, mais dans notre contexte et avec nos joueurs, c’est comme ça que je vois les choses.


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