Ce midi à Tampere, les Bleus affrontent l’Allemagne pour leur dernier match en Finlande. Un match avec un enjeu pour la France, le ranking. Cette notion obscure mais tellement importante dans le hockey.

 

Nous le savons depuis quelques jours maintenant, les Bleus joueront bien en élite en 2024. Le maintien était assuré. Si un exploit s’était produit ce week-end face à la Suède et les Etats-Unis , les quarts de finale auraient pu se jouer ce soir face à l’Allemagne. Pas d’exploit, pas de quart. Néanmoins, le match face à l’Allemagne revêt une importance pour le ranking.

Tout d’abord, le résultat du match de la mort entre l’Autriche et la Hongrie est favorable à la France. La victoire autrichienne leur permet de rester sixième du groupe à Tampere. Dans l’autre groupe, à Riga, la Norvège et le Kazakhstan ont respectivement six et sept points. Aujourd’hui, la Norvège affronte la Suisse si elle gagne elle terminera sixième et finira devant nous au ranking. En l’état actuel des choses, une victoire face à l’Allemagne et une défaite de la Norvège amènerait la France à terminer 11ème au ranking du championnat, la Norvège terminerait 13ème. Les Bleus passerait devant le Kazakhstan à la différence de buts.

Entre la première et la neuvième place, la différence entre chaque équipe est de 40 points dans le ranking ; par la suite la différence est de 20 points afin d’avantager les équipes qui atteignent les quarts de finale. Ainsi, la France avait 105 points de retard sur la Norvève avant ces championnats du monde au ranking. Une victoire en temps réglementaire rapprocherait la France à 65 points, en cas de défaite ou de victoire en prolongation nous serions à 85 points de la Norvège. La différence ? Une ou deux places dans le ranking finale soit onzième, soit douzième.

 

Dans un tournoi avec des hauts et des bas, de nombreux absents et blessés, la France n’a pas démérité. Pour finir sur une bonne note, pour peaufiner le ranking en vue du prochain TQO, la victoire est nécessaire face à une Allemagne qui reste vigilante pour obtenir son billet pour les quarts de finale. Pour le staff, l’Allemagne est une équipe jeune avec beaucoup de vitesse. C’est un jeu typé nord-américain. Yorick Treille donne sa vision de ce match.

 

 

Nicolas Ritz ne devrait pas chausser les patins aujourd’hui, Alexandre Texier est incertain. De notre point de vue, selon le raisonnement du staff, Sebastian Ylönen devrait être le gardien partant. Un pari gagnant ? Messieurs, pour finir sur une belle note, pour peaufiner le ranking de la France, seule la victoire compte. Allez les Bleus !