Les bleus entament leur championnat du monde avec un match clé pour le maintien. Ils affrontent le Kazakhstan. Une équipe déjà affrontée à plusieurs reprises.

À deux jours du début du Mondial Élite de hockey sur glace à Ostrava en République Tchèque, l’équipe française se disait prête. Sacha Treille, capitaine de l’équipe, s’est dit prêt pour la compétition : “On est prêt, on a connu une bonne petite prépa“, déclare-t-il confiant.

L’équipe est unie et impatiente que les hostilités commencent : “On a tous hâte que ça commence samedi midi“, ajoute Treille. Le renfort de Pierre-Edouard Bellemare et de da Costa est accueilli avec enthousiasme par l’équipe, qui voit en eux une source d’énergie et une augmentation du niveau de jeu de tous les joueurs. Les deux joueurs font par ailleurs chambre commune, histoire de se booster encore plus.

Au cours de la conférence de presse d’avant championnat, le capitaine estimait que “le groupe de cette année est plus complet que jamais. Les joueurs présents représentent un bon mix d’anciens et de fraîcheur“, soulignant l’équilibre de l’équipe. La présence de Bellemare et da Costa est particulièrement appréciée : “C’est une très grande plus-value pour nous. C’est un joueur qu’on adore avoir avec nous“, affirme-t-il, notamment, à propos du joueur évoluant en KHL.

Par ailleurs, le capitaine se réjouit également de retourner sur les terres tchèques pour le Mondial, où le hockey est le sport numéro un. “On a l’habitude de ça, jouer contre le public“, déclare Treille, soulignant la préparation mentale de l’équipe pour affronter les supporters adverses.

Concernant les adversaires à venir, l’équipe française se montre prudente mais déterminée. Pour le premier adversaire dès ce midi. Le Kazakhstan est une équipe déjà rencontrée, avec des qualités individuelles indéniables. Dès dimanche, la Lettonie, quant à elle, est un adversaire redoutable au vu de ses performances passées. La Pologne est décrite comme une équipe hargneuse et défensive, par le leader des bleus. Les bleus devront imposer leur jeu dès le début du match.

Du côté des jeunes joueurs, l’expérience est au rendez-vous avec la présence de da Costa et de Bellemare : “C’est un apprentissage accéléré pour les plus jeunes, sur les phases spécifiques“, déclare l’entraîneur Bozon. Le sélectionneur des bleus a accueilli leurs arrivées avec un grand « ouf ! » de soulagement. Il a également mis en avant les performances de certains et notamment Enzo Cantagallo. Les bleus débutent le championnat avec une idée en tête, se maintenir dans le groupe élite. Cependant, l’objectif pourrait être amené à « évoluer » en fonction des résultats indiquait Treille jeudi dernier.

Une offensive expérimentée, quid des gardiens ?

Philippe Bozon a été très clair, le gardien numéro 1 est Ylonen jusqu’à preuve du contraire. Il a donné satisfaction notamment en match de préparation face à la Suisse. Le sélectionneur a été plus dubitatif quant à Julian Junca. Ce dernier semble être courtisé par plusieurs clubs en ligue Magnus. Bozon estime qu’il a du potentiel mais également quelques fragilités. Par ailleurs, le sélectionneur a été très mélioratif à l’égard d’Antoine Keller sans pour autant le sélectionner pour ces championnats.

L’équipe de France pas tout à fait au complet…

… En effet, les Bleus n’ont pas qualifié l’ensemble de la liste annoncée. Dair, Guebey et Baptiste Bruche n’ont pas été inscrit à l’IIHF tout comme Quentin Papillon. La défaite d’Addamo avec son équipe cette nuit devrait permettre au jeune français d’être opérationnel pour le match de mardi face à la Pologne. Dès midi, aujourd’hui, ce premier match est un match clé dans la course au maintien. Les matchs en milieu de journée ne sont jamais simple à aborder. Les bleus devront être exigeants, patients et précis face à une équipe qui peut faire la différence sur un exploit individuel. Les joueurs à suivre ce samedi : Simonsen, Cantagallo pour leur début en Elite. Du côté des joueurs qui semblaient blessés ou diminués, il faudra suivre les présences de Tim Bozon et Jordann Perret.

Désormais, il n’y a plus qu’à !