Nous sommes déjà à la mi-saison en Ligue Magnus et les organismes sont mis à rude épreuve du côté de l’IceParc. Le dernier coup dur en date ? La blessure de Daniel Viksten, sorti après sept minutes de jeu face à Briançon (J23), et qui risque de manquer à l’appel pour un bon moment. Entre cette absence et les pépins récurrents qui déséquilibrent l’alignement, une question se pose : les Ducs peuvent-ils tenir le rythme ?
Comme souvent à mi-parcours, Jonathan Paredes a remanié ses trios, laissant un Top-9 en chantier. Si la ligne Charbonneau-Halley-Gaborit tient la route, le capitaine angevin reste un guerrier spécialiste du travail de l’ombre. Sa place est-elle réellement sur un premier trio à vocation purement offensive ? Le constat est similaire sur la deuxième ligne : Kale Kerbashian cherche encore ses marques et si son duo avec Orrin Centazzo est prometteur, ils ont besoin d’un finisseur d’impact pour maximiser leur créativité, un costume peut-être encore un peu grand pour Téo Sarliève.
Pour pallier l’absence de Viksten, corriger ces déséquilibres et densifier un Top-6 qui se doit d’être en béton armé pour viser le titre, le recrutement d’un attaquant supplémentaire semble devenir l’option la plus logique. Après plusieurs heures d’analyse vidéo et quelques coups de fil, nous vous proposons une liste de 10 profils susceptibles de coller aux besoins de Jon Paredes.
I – Les droitiers, tout simplement
C’est l’option logique. Viksten est un ailier droitier, utilisé sur le PP. Pour éviter de changer le système si tard dans la saison, on s’oriente vers un ailier droitier.
- Casey BAILEY, USA / 34 ans / Ailier Droit / 1m91 – 93kg
Sur le papier, ça envoie. Bailey a une petite expérience en NHL et une vraie carrière en Europe. Passé par la SHL, KHL, IceHL, c’est en Allemagne qu’il se développe vraiment, devenant l’un des meilleurs joueurs de son équipe.

Ses forces :
- Son one-timer : Son succès en tant que buteur a été bien aidé par un tir sur réception souvent qualifié d’ « incomparable » en Allemagne. Puissant, précis. Une vraie arme, notamment en power-play.
- Sa présence physique : On ne va pas se mentir, c’est un beau bébé. Il sait utiliser son gabarit, est difficile à bouger devant le filet et bataille fort dans les bandes.
- Son leadership : Qualifié de pierre angulaire, de meneur, de joueur exemplaire ou encore de « bête de somme » par ses anciens managers et coachs, il a aussi été assistant capitaine à Iserlohn.
Ses faiblesses :
- Sa vitesse : Bailey n’a jamais été une fusée. Avec actuellement 34 printemps, et même si son éthique de travail est irréprochable, il n’a pas accéléré. Ce n’est pas le joueur le plus explosif et il ne fera pas des pointes de vitesse comme un Cédric Di Dio Balsamo. En revanche, il est fluide et puissant, et une fois lancé, son inertie et son gabarit le rendent difficile à stopper pour les défenses adverses.
Est-ce faisable ?
En théorie, oui. Dans un premier temps, parce qu’il voulait rester en Europe cet été et a même eu des contacts en Magnus. Sa présence actuelle en ECHL est une solution « d’attente », et ce type de contrat inclut quasi-systématiquement une clause libératoire pour l’Europe, un peu comme le scénario de sa saison 2019-2020. Ensuite, il est important de notifier que Bailey est représenté par la même agence que Kale Kerbashian et Daniel Viksten, ainsi que plusieurs autres joueurs évoluant en Magnus. La communication et la confiance sont donc déjà établies entre Simon Lacroix, Jonathan Paredes et son agent.

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