Bienvenue sur notre article de projection des équipes de D1 ! La D1, deuxième échelon du hockey français, pourrait être représentée par une liste non exhaustive : des patinoires en feu, des déplacements interminables, des matchs serrés, ou encore des joueurs qui survolent le championnat. La saison passée en a encore donné la preuve : Épinal a fini champion, Caen a poussé jusqu’en finale, tandis que d’autres, pourtant favoris, se sont écroulés au pire moment. Mais au bout du compte, n’est-ce pas la tout le charme du championnat ?
Cette année, on a voulu faire différemment des deux dernières en publiant avant la mise au jeu inaugurale un gros papier unique qui dresse un court portrait des seize équipes. Plus besoin d’attendre un feuilleton deux fois par semaine, on vous offre cette fois une vue d’ensemble, s’arrêtant pour chaque équipe sur les deux plus grosses projections offensives, défensives, et le gardien n°1.
Certains diront que suivre la D1 ne représente plus aucun intérêt puisqu’être champion de D1 ne garantit plus de monter en Magnus. Entre cahier des charges, finances et infrastructures, le titre n’est plus automatiquement synonyme de promotion. La valeur sportive reste bien présente, mais la valeur “ascenseur” a disparu… pour l’instant.
La bonne nouvelle : plusieurs clubs, dont certains ambitieux, travaillent déjà à combler ce fossé : budgets renforcés, patinoires modernisées, soutien politique local. Si tout s’aligne, les prochaines saisons pourraient bien marquer le retour du champion sur la voie de l’élite.
Comment lire les projections ?
Notre modèle de projection s’appuie sur les productions offensives et défensives à 5-contre-5, l’impact sur les unités spéciales, le temps de glace prévu et le rôle de chaque joueur dans son équipe…. et tout un tas d’autres trucs barbants.
L’indicateur-clé que vous verrez partout, au delà des points, c’est les WinShares (WS). Mais c’est quoi ? Une WinShare correspond grosso modo à une victoire “apportée” par un joueur. Cela permet de comparer le poids réel d’un joueur, qu’il marque des buts, qu’il domine en défense ou qu’il multiplie les arrêts décisifs. Par exemple : un gardien à 5,74 WS “garantit” presque 6 victoires à lui seul sur la saison si sa projection se confirme.
Ces chiffres ne sont pas des certitudes : ils donnent des repères sur le rôle attendu de chacun et permettent de mesurer la valeur des joueurs. Ils servent de boussole pour naviguer dans un championnat où la météo change vite. A noter que nos projections s’affinent d’année en année, le modèle D1 étant relativement récent.
Assez parlé de théorie et de chiffres : on enfile les gants, on serre les lacets… et on plonge dans le classement prévisionnel, du bas de tableau jusqu’aux prétendants au titre.