La finale de la Coupe de France est l’occasion pour le président de la fédération de hockey sur glace de faire un état des lieux sur la situation.

Pierre-Yves Gerbeau a tenu la traditionnelle conférence de presse en amont de la finale de la coupe de France. Il a passé en revue tous les sujets chauds du moment, et il y en a à foison dans le hockey sur glace. L’une des informations clés est la possibilité pour la France d’accueillir le TQO en France fin août 2024. En effet, si l’IIHF décide d’exclure la Russie et la Biélorussie des prochains jeux olympiques d’hiver qui auront lieu à Milan en 2026 alors le TQO de la France aurait lieu en Norvège. Le lieu est déjà sélectionné. Il s’agit d’Oslo. La décision finale devrait être prise en mars prochain.

Cependant, le président de la fédération a indiqué que la fédération norvégienne était dans une mauvaise passe financière… En cas de refus de la Norvège, la France pourrait se positionner pour accueillir le TQO. L’idée n’est pas inconcevable puisque M. Gerbeau a même indiqué quelles villes pourraient être les hôtes de ce TQO à savoir : Amiens, Angers, Grenoble ou Marseille. En effet, il faudrait l’accord d’une préfecture puisque le tournoi aurait lieu lors de la première semaine des JOP de Paris.

Malgré les difficultés financières de la fédération évoquée par le président, il semblerait que la FFHG soit prête à « tenter le coup » si l’occasion se présente à elle d’accueillir le tournoi qualificatif pour Milan. En effet, les changements qui sont entrain d’être opérés au sein de la fédération vise à faire en sorte que le hockey devienne plus visible à tous les niveaux.

 

Une fenêtre de tir 2028-2030 voir dès 2026 ?

 

Du côté de la FFHG on évoque à juste titre, la fenêtre de tir de 2028-2030 avec les championnats du monde et les JO déjà acté ou quasiment. Cette fenêtre pourrait s’étendre à 2026 en cas de qualification pour Milan. Par ailleurs, le TQO féminin devrait avoir lieu en février 2025 en Allemagne à « 95% » selon Pierre-Yves Gerbeau.

Sans langue de bois, le président de la fédération a indiqué que le hockey sur glace doit « réussir le virage sur la période 2028-2030 ». La FFHG souhaite également donner un coup de fouet quant au développement des talents, elle prospecte actuellement dans un pays de l’Europe de l’est pour faire venir un spécialiste du sujet. Nous l’avions évoqué il y a plusieurs semaines dans notre newsletter.

Sur les championnats du monde en 2028, le président à confirmer que Paris et Lyon étaient les villes hôtes. Il a évoqué un budget supérieur à 20 millions d’euros. Le budget estimatif nous parait sous-évalué. En effet, les prochains championnats du monde en république Tchèque ont un budget de près de 40 millions d’euros.

Enfin, il a été évoqué le nombre d’équipes qui ont déposé un dossier en D1 pour monter en ligue Magnus. Elles seraient au nombre de trois. Selon nos informations, il s’agirait de Dunkerque, Epinal et Caen ou Strasbourg. Le hockey en France est en pleine restructuration et l’avenir pourrait être radieux. Il s’agit de transformer les changements en réussite sur l’aspect développement des jeunes, médiatisation et faire en sorte que les prochains évènements en France soient une réussite.