EDF : Une défaite crève-coeur !

L’équipe de France est entrée dans son championnat du monde hier, de la meilleure des manières avec une victoire face à l’Autriche. Débuter un championnat du monde par une victoire, c’est rare. La dernière fois que cela est arrivé, c’était en 2016 à Saint-Pétersbourg (Russie) face à l’Allemagne. Les adversaires du jour sont connus de la France, la dernière confrontation en championnat du monde remonte à… 2022. Les Bleus s’étaient inclinés trois buts à zéro. Le match n’a pas été oublié par Philippe Bozon qui déclarait hier après le match face à l’Autriche : “je veux que les gars aient un esprit de revanche”.

Les Bleus subissent l’Ehlers effect !

Les Bleus entrent en confiance dans le match, ils restent dans le Plan de Match pendant les sept premières minutes, jusqu’à ce que Dylan Fabre soit chassé pour avoir fait trébucher Nikolaj Ehlers. Il se fera justice lui-même cinquante secondes plus tard. Son tir du haut du cercle droit trouve le petit filet. Le Danemark est intraitable en avantage numérique. Malgré plusieurs occasions au cours de cette première période par Onno, Gallet, les Bleus n’arrivent pas à concrétiser. La frustration apporte des pénalités au Danemark, notamment une méconduite pour Valentin Claireaux (sixième minute).

Les Bleus montrent de bonnes choses même en désavantage numérique mais ils seront à nouveau punis par Boedker en fin de période. Ils retraitent avec un retard de deux buts. D’un point de vue tactique, la France est en place et a montré qu’elle pouvait tenir tête au Danemark, son manque de réalisme et l’effet Ehlers mettent les Bleus dans une situation compliquée avant l’entame de la période médiane.

Les Bleus ne lâchent absolument rien.

Les Bleus ne lâchent rien et reviennent avec de bonnes intentions en seconde période. Sacha Treille toujours dans le slot vient titiller de près Dichow mais le cerbère Danois est vigilant. Peu après, c’est Boudon qui manque le rebond en cage vide après un tir de Texier. Les Bleus sont très impliqués dans cette période, Rech déborde côté droit et remet dans le slot… Guillaume Leclerc ne manque pas le coche et pousse le palet dans la cage ouverte. Les Bleus reviennent au score à la 25^ème minute. (2-1)

On ne les arrête plus, après un face-off gagné en zone défensive, Rech part en break et ajuste parfaitement Dichow, les Bleus reviennent à hauteur des Danois, il reste alors douze minutes à la période médiane. (2-2). Les Bleus commençaient à faire douter les Scandinaves quand Onno fait une relance plein axe, récupéré par Olesen qui ajuste Ylonen du haut du cercle droit. Les hommes de Heinz Ehlers reprennent l’avantage dans ce match. Nous sommes à mi-match et le Danemark est devant au tableau d’affichage (3-2).

Jusqu’à présent, les Français étaient disciplinés mais Dylan Fabre est à nouveau chassé pour une crosse haute. Les Bleus sont intraitables en désavantage numérique. Pendant la séquence, Alexandre Texier s’offre le luxe de récupérer le palet en zone offensive et d’alerter Dichow…. Les Français ne lâchent rien et dans les dernières secondes sur un tir de la bleue de Boscq, c’est dévié par Addamo qui remet les deux équipes à égalité avant la période finale (39’31’’).

Les hommes de Bozon ont montré de grandes qualités mentales et sportives pour inscrire trois buts au cours de la période médiane.

Des Bleus plus frais mais moins efficaces

L’équipe de France débute cette dernière période avec la même envie et obtient un avantage numérique lorsque Lauridsen est l’auteur d’une interférence sur Florian Chakiachvili (42^ème). Les Bleus s’installent rapidement en zone offensive mais le penalty box résiste malgré tout aux assauts bleus par l’intermédiaire de Texier et Rech notamment.

Les Scandinaves semblent être bien entamé physiquement après avoir tourné à deux lignes jusqu’à présent. Au cours des dix dernières minutes, les Bleus ont la possession du palet. Les Danois jouent le contre. Les hommes de Boz’ sont parfaitement en place. Dylan Fabre obtient même un cinglage de la part de Lauridsen. La première ligne d’avantage numérique s’offre deux lancers rapides par Alexandre Texier mais Dichow veille. Peu après, Chakiachvili manque le cadre. L’avantage numérique ne donnera rien.

Peu après, Texier récupère un palet derrière le but remet dans le slot ou Tim Bozon est seul mais ne peut reprendre le palet ! Les deux équipes se dirigent vers une prolongation pour se départager.

Jensen plonge en début de prolongation, Chakiachvili est chassé pour avoir retenu. Les Bleus résistent quelques secondes mais s’inclinent en prolongation 4-3. Russel a refroidi les espoirs Français. C’est une défaite crève-cœur pour nos Bleus qui avaient la place pour gagner ce match. Prochaine étape, la Hongrie… C’est une autre histoire.