Alors que Grenoble semblait bien installé dans cette finale avant le déplacement à Rouen, tout est à refaire. En effet, les Dragons ont chèrement vendu leur peau. Ils se retrouvent à égalité dans cette finale.
Une finale n’est jamais gagné tant que le quatrième match est complété. Comment se retournement a-t-il pu être possible ? Lors de notre présentation de la finale nous évoquions une finale serrée avec une offensive très forte du côté de Grenoble, moins dense du côté de Rouen. La différence devait intervenir devant le but. Figuez-vous que c’est exactement ce qu’il s’est passé ! A deux zéro pour Grenoble, nous écrivions : “Jakub Stepanek est à la hauteur de la finale avec près de 97% d’arrêt et 2.3 buts sauvés. Son adversaire Matija Pintaric n’est pas dans une grande forme avec un pourcentage d’arrêt de 88% et -1 but sauvé“.
Si nous nous penchons sur ces mêmes statistiques sur les matchs 3 et 4, voici ce qu’il en ressort : Stepanek est à 84% d’arrêts pour 6 buts encaissés contre 4.4buts escomptés à 5v5, cela signifie qu’il a encaissé 1.6 buts de plus que “prévu”. De l’autre côté Matija Pintaric est à 87% d’arrêt et -1.8 buts sauvés mais 69% d’arrêt sur les chances de marquer. Stepanek est à 59% d’arrêt sur les chances de marquer. C’est un duel serré et la performance des gardiens joue de manière importante sur le résultat. A toute fin utile, Raphaël Garnier a sauvé 0.52 buts sur le match de lundi…
Désormais, la finale est relancée et le match 5 plus qu’à l’accoutumée sera pivot. Souvenons-nous que nous avions projeté une victoire en 6 pour Rouen et 7 pour Grenoble… Si Rouen remporte le match de ce soir, les Dragons pourraient terminer la série vendredi à l’Ile Lacroix…
Nous avons mis à jour le modèle pour nous projeter sur la fin de cette finale, voici les résultats :
Équipe | 6 | 7 | Total |
Grenoble | 25.73% | 27.19% | 52.92% |
Rouen | 24.07% | 23.01% | 47.08% |