APRÈS L’EMPREINTE LAISSÉE PAR 2024-25, QUI A VU LES DUCS BATTRE UN RECORD, SOULEVER LA COUPE DE FRANCE ET ATTEINDRE LA FINALE DU CHAMPIONNAT, L’ÉQUIPE ABORDE 2025-26 AVEC UN CAPITAL DE CONFIANCE RARE ET UNE CIBLE DANS LE DOS. LE CADRE, DÉJÀ POSÉ L’AN DERNIER, DEVRAIT RESTER SOLIDE : LA « DALLE » EST ASSUMÉE ET LES SUPPORTERS EN VEULENT PLUS. MAIS AU-DELÀ DU SOUVENIR, SERONT-ILS CAPABLES DE REPRODUIRE LA MÊME INTENSITÉ, LES MÊMES RÉSULTATS, OU MEME DES LES SURPLOMBER ?
La saison dernière fut plutôt réussie – elle fut certainement aussi la plus agréable des Ducs à suivre depuis un bout de temps, à bien des égards – mais elle a aussi laissé un goût d’inachevé avec cette défaite 4 matchs à 1 face à Grenoble. Sur la glace, les deux équipes ont souvent fait jeu égal, créant une belle finale dans l’ensemble, mais la différence majeure fut sans doute la profondeur de banc. Là où les Isérois ont pu empiler les relais, Angers, meurtri par les blessures, a dû resserrer sa rotation. Au fil des semaines, la première menace est restée la même : un Brady SHAW recordman de buts en saison régulière, épaulé par ses compères de ligne, seul réel danger constant lorsque l’infirmerie s’est remplie.
Le diagnostic est clair, le traitement, logique. Pour 2025-26, Jonathan PAREDES et Zack TORQUATO ont voulu plus de profondeur sur tous les aspects. Que ce soit par le recrutement de certains jeunes, la promotion de certains autres, des trios normalement en capacité d’êtres tous crédibles ou encore une défense pouvant encaisser les back-to-back. L’objectif est simple : diluer le risque, répartir les responsabilités et faire en sorte que l’identité angevine — vitesse, transition, pression, travail — ne dépende plus de la santé de quelques cadres.
Mais au bout du compte, la préparation est difficile. La cause ? Encore une fois, un enchaînement malchanceux de blessures. Tous les joueurs n’avancent pas au même rythme puisque certains sont partis et reviendront avec une charge de travail différente, d’autres rentrent bientôt sans avoir suivi la même prépa… Les conséquences directes sont que le chef de rang de l’équipe se doit de multiplier les ajustements, tester des duos et des trios « par défaut » et la création de cohésion se retrouve de ce fait fortement ralentie. Malgré un recrutement plus fourni que d’ordinaire, il a déjà fallu ajouter un renfort, et, au vu de la fatigue qui s’installe et en prévention de problèmes qui semblent persistants, il faudra probablement recommencer pour traverser l’automne sans renier le plan de jeu.