Depuis le début de la semaine, les équipes de France sont réunies dans le cadre du regroupement de novembre. Il s’agit du premier regroupement pour toutes ces équipes depuis le début de la saison de hockey. Un moyen pour les staffs de faire le point. Il y a un dénominateur commun : la jeunesse !

Tout d’abord, les hommes de Philippe Bozon se retrouvent à Budapest pour y affronter le Japon et la Hongrie. Ce pays a connu un développement important dans le hockey tant masculin que féminin sur les dix dernières années. Ce sera un bon test pour un effectif jeune.

En effet, le staff de l’équipe de France dédie désormais le regroupement de novembre à une revue d’effectif plus large et plus jeune. L’objectif est que les jeunes générations se frottent au niveau international. Au cours de ce regroupement, nous verrons évoluer les gardiens Junca et Papillon, Ylonen est prévu en remplaçant. A noter que le staff sera composé de Philippe Bozon et Laurent Meunier, Yorick Treille lui sera avec les U20 en Slovénie.

En défense, Hugo Gallet, Thomas Thiry et Enzo Guebey seront les cadres de cette équipe en défense qui verra évoluer pour la première fois Kévin Spinozzi le joueur des Boxers de Bordeaux. Ce dernier a pu être qualifié JFL alors qu’il évolue pour une deuxième saison d’affilée avec la formation girondine. Enfin, Jules Boscq, Enzo Cantagallo qui font un bon début de saison avec Bordeaux et Rouen pourront également se montrer sur la scène internationale accompagné de Fabien Bourgeois.

A la recherche du centre perdu

A l’offensive ce regroupement est l’occasion de voir évoluer Tomas Simonsen la révélation de la saison passée qui évolue à Amiens. Son début de saison est un peu plus compliqué à l’image de sa formation. Cependant, il ne laissera pas passer sa chance de bien figurer. Par ailleurs, l’attrait principal de ce regroupement est de tester de jeunes joueurs au poste de centre en l’espèce Dylan Fabre qui tout comme la saison dernière caracole en tête du classement des pointeurs en ligue Magnus.

Un autre jeune joueur à suivre, Théo Gueurif le jeune centre de Cergy-Pontoise qui doit encore progresser dans les deux sens de la patinoire pour espérer obtenir une place sur le long terme avec l’équipe de France sénior.

Qui suivre sur les regroupements juniors ?

Au cours de ce regroupement de novembre, les U20 prépareront leur championnat du monde qui aura lieu dans un mois en Norvège. En l’espèce ils affronteront la Hongrie et la Slovénie dans un tournoi 4 nations complété par l’Italie. Les deux premiers adversaires seront leurs adversaires en Norvège. Un bon moyen de tester sa valeur. L’objectif affiché est de tout faire pour obtenir une place dans l’élite U20.

Il nous faudra suivre les gardiens Keller et Neckar mais également la progression d’Ulysse Tournier qui fait un excellent début de saison avec les Dragons de Rouen. A suivre également Maxim Orlov et Paul Schmitt, ce dernier a montré de belles choses avec les Jokers de Cergy-Pontoise sur le premier tiers de la saison. Philéas Perrenoud est également convoqué mais selon nos informations il est indisponible probablement jusqu’à la fin de la saison.

A la découverte des pépites du hockey français…

Enfin, toujours du côté des juniors, lors de leur regroupement en Slovaquie les U18 affronteront l’Allemagne, la Suisse et la Slovaquie. Selon nos informations de nombreux scouts seront présents sur ce regroupement pour suivre les formations allemande, helvétique et slovaque. Du côté des tricolores, il nous faut retenir deux noms : Noa Besson et Mathis Dufour. Ce sont les deux seuls 2007 de ce regroupement. Ils sont tout juste âgés de 15 ans et sont déjà surclassés.

Ces jeunes sont encadrés avec une trajectoire qui pourrait les amener au sommet de leur discipline. Ils sont identifiés comme de potentiels joueurs éligibles à la draft NHL mais le travail est encore long et semé d’embûches. La première étape est ce regroupement avec les moins de 18 ans en Slovaquie. Leur évolution est suivie de prêt par leur agent et le staff de l’équipe de France sénior, Philippe Bozon en tête.

Après avoir fait un tour d’horizon des regroupements masculins, intéressons-nous aux regroupements féminins.

Le début d’une nouvelle ère à Vaujany

Depuis le sacre à Angers, l’équipe menée par Grégory Tarlé se reconstruit. En effet, la perte de huit joueuses cadres implique des changements et une évolution de l’équipe. Ce regroupement est également placé sous le signe de la jeunesse. En dehors du duo Estelle Duvin, Clara Rozier les joueuses nord-américaines seront absentes.

Ce regroupement est un savant mélange de jeunesse et d’expérience avec la présence de Lore Baudrit, la capitaine mais également de Betty Jouanny deux cadres sûres du collectif féminin. A l’instar du staff qui n’a pas changé d’un iota depuis avril dernier, ces joueuses feront le lien avec les jeunes joueuses qui évolueront sur la glace de Vaujany pour y affronter la Hongrie, la Norvège et la Slovaquie.

La Hongrie est une équipe de l’élite et permettra aux Bleues de se mesurer à ce qui les attendra dans l’est du Canada (le lieu n’est pas encore défini) début avril 2023. La clé de ce regroupement : le poste de gardienne.

Qui pour succéder à Caroline Baldin ?

Sur ce regroupement, Margaux Mameri est prévue pour être la gardienne numéro 1, elle sera challenger par deux gardiennes qui évoluent dans un championnat masculin : Charlotte Cagigos à Caen et Justine Crousy Théode à Reims.

Affronter ces trois nations en trois jours permettra à chacune d’entre elles de montrer ce dont elles sont capables à un niveau international. Il s’agit pour les Bleues de lancer leur saison dans une patinoire qui symboliquement est importante. C’est à Vaujany qu’elles se sont qualifiées pour l’élite en 2018.

Le staff ne s’y trompe pas, Grégory Tarlé (Entraineur de l’équipe de France féminine) déclarait : « Ce sera un tournoi important à Vaujany avec un objectif très clair : se préparer au mieux pour le championnat du monde, face au meilleur niveau mondial. Nous aurons la chance de jouer à domicile : Vaujany est un village accueillant et je ne doute pas que ses supporters – mais aussi le grand public – sauront venir en nombre, pour assister à des matches de hockey sur glace internationaux et pousser l’Équipe de France à gagner contre ses adversaires. Évidemment, c’est un vrai atout de jouer devant un public qui pourra s’identifier aux valeurs de l’équipe, mais aussi de jouer devant ses amis et sa famille. »

La prochaine étape est un tournoi plus relevé à Amiens en décembre 2022 avant le grand saut pour le Canada en avril 2023.