Recruté en cours de saison afin de renforcer l’offensive angevine en le couplant avec d’anciens comparses, Brendan Harms s’est fait remarquer pour son côté qualifiable de teigneux sur la glace. De ses débuts en ligue junior à son arrivée en Magnus, Plan de Match vous dit tout.

Sa carrière

Né dans la province de Manitoba, au Canada, il se tournera naturellement vers le hockey sur glace comme sport. Après l’obtention de la médaille d’argent lors de la Western Canada U16 Challenge Cup en 2009, il rejoindra les Portage Terriers, équipe évoluant en ligue junior de Manitoba (MJHL).

 

Ses deux saisons en vert et jaune seront couronnées de succès. Collectifs tout d’abord, puisqu’il soulèvera la coupe Turnbull à deux reprises. Il remportera aussi le trophée ANAVET en 2011. D’un point de vue individuel il totalisera 120 points (50B, 70A) en 101 matches, soit environ 1,07 points par match sur sa première année, et 1,37 sur sa deuxième. Cela lui a permis d’obtenir plusieurs prix et une sélection pour le MJHL All-star Game.

Les statistiques d’Harms, au-delà du correct, lui permettront de recevoir une proposition pour rejoindre l’USHL (plus important championnat junior nord-américain). Brendan fait donc ses valises et quitte son (Ô) Canada natal pour jouer sous les couleurs des Fargo Force. Il terminera deuxième meilleur pointeur de son équipe avec 70 points (25B, 45A) en 64 matches, trois places devant Alex Iafallo, actuel assistant capitaine des Los Angeles Kings. Malheureusement, il échouera en finale de la coupe Clark, après avoir été couronné champion de la conférence de l’ouest du championnat.

Sa dixième place dans le classement de saison régulière d’USHL lui donnera l’accès au camp d’entrainement des Winnipeg Jets, et, comme promis plus tôt, il rejoindra la NCAA dans laquelle il évoluera sur ses quatre années d’université. Recruté par les Bemidji University State Beavers, il y fera la rencontre de Matt Prapavessis et Phil Marinaccio, et sera titulaire de 21 points (7B, 14A) lors de ses premiers pas dans le championnat universitaire. Sur la totalité de son parcours en vert et blanc, il totalisera 88 points en 141 matches malgré quelques blessures, et se verra attribuer un « A » sur son chandail pour sa dernière saison. Au cours de ces années, il remportera plusieurs titres individuels, comme celui de meilleur rookie (nouveau dans la ligue) ou de meilleur joueur offensif, et fera partie des rangs de la WCHA All-Academic Team à trois reprises. Après avoir reçu son diplôme en management des affaires, il aura la chance d’effectuer quelques matches en ECHL au sein des Florida Everblades, où il marquera son premier but professionnel à son deuxième match.

Cet aperçu des championnats professionnel donnera l’eau à la bouche du jeune canadien, et, ni une ni deux, il signe chez les Utah Grizzlies pour les saisons 2017-2018 et 2018-2019. Si son début de saison est mitigé, il met les bouchées doubles sur la deuxième moitié et parvient à se hisser à la septième place de son équipe, mais sera échangé aux Greenville Swamp Rabbits peu de temps après le démarrage de sa deuxième année. Il restera productif et atteindra le top 4 des meilleurs pointeurs de son équipe sur cette seconde saison professionnelle.

En 2019, plusieurs options s’offrent à lui, et son regard se tourne vers l’Europe. Après un bref passage chez les Cincinnati Cyclones, il prend contact avec Stepgan Vigier, un ami de longue date, et rejoint la Norvège et le Lillehammer Ishockeyklubb avec lequel il affrontera ses anciens collègues universitaires. Avec 33 points sur sa première saison incomplète, il atteint la première place de son équipe et la sixième du championnat sur le classement des points par match. Il quitte ensuite la Norvège pour le Danemark et le SønderjyskE Ishockey, aux côtés d’un Matt Prapavessis toujours présent. Deuxième meilleur pointeur de son équipe à égalité avec Cameron Brown, il s’inclinera en playoffs, mais recevra tout de même une proposition de prolongation de contrat qu’il refusera afin de signer chez les Rødovre Mighty Bulls, souhaitant essayer autre chose. Moins à l’aise, il sera échangé à Sønderjyske ou il fera un retour tonitruant à plus d’un point par match, mais échouera, ici encore, en play-offs.

Sans équipe au tout début de la saison, et dans le but de renforcer l’offensive Angevine, Harms est recruté par les Ducs afin d’être de nouveau couplé à un Cameron Brown qui ne sera pourtant pas gardé au sein de l’effectif.

Pour aller plus loin, découvrez notre interview de Brendan Harms.

Vous pouvez accéder à ce contenu avec notre formule 'je teste', vous aurez accès à tout notre contenu pendant une semaine pour 1,50 €.

Je m'abonne