L’équipe de France de hockey sur glace a vu son rêve de participer aux Jeux Olympiques d’Hiver de Milan Cortina en 2026 s’envoler après une défaite cinglante 5-2 face à une équipe lettone déterminée et bien organisée. Cette élimination, survenue lors du tournoi de qualification olympique, marque une déception amère pour les Bleus, qui avaient pourtant bien commencé la rencontre.
Un début prometteur rapidement effacé
La rencontre avait pourtant débuté sous les meilleurs auspices pour les hommes de Yorick Treille. Dès les premières secondes de jeu, les Français ont su capitaliser sur une action éclaire. Alexandre Texier, véritable meneur sur cette séquence, a parfaitement servi Charles Bertrand, qui n’a pas manqué de convertir cette opportunité en un but rapide (0-1 ; 00’21). Cette ouverture du score éclair laissait entrevoir une possible qualification, mais la suite du match a rapidement fait déchanter les supporters tricolores.
Les Lettons n’ont pas tardé à réagir. Profitant d’une erreur défensive française, Eduards Tralmaks a rétabli l’équilibre au score, inscrivant un but en face-à-face avec le gardien Quentin Papillon (1-1 ; 5’08). Ce coup dur a déstabilisé l’équipe de France, qui a ensuite subi les assauts répétés de l’équipe lettone. Sur une supériorité numérique provoquée par une pénalité contre Enzo Guebey, Roberts Bukarts a fait preuve d’une précision redoutable en inscrivant le second but de la Lettonie, laissant les Bleus sonnés et à la traîne (2-1 ; 7’52).
Un deuxième tiers-temps fatidique
Le deuxième tiers-temps a confirmé les difficultés des Français à contenir les offensives lettones. Après une occasion manquée par Pierrick Dubé, la Lettonie a rapidement repris l’initiative avec un contre fulgurant conclu par Rodrigo Abols, portant le score à 3-1 (23’48). Ce nouveau coup dur a été suivi de près par un autre but de Martins Dzierkals, qui a traversé la défense tricolore avec une aisance déconcertante pour creuser un écart encore plus large (4-1 ; 25’18).
Malgré quelques sursauts d’orgueil, notamment lors d’une période de supériorité numérique, les Bleus n’ont pas réussi à concrétiser leurs efforts. Pour ne rien arranger, Florian Chakiachvili a écopé d’une pénalité pour retard de jeu, ce qui a non seulement interrompu le powerplay français, mais a aussi permis aux Lettons de profiter d’une situation de 4 contre 4. Kristians Rubins, aidé par une déviation malheureuse de Hugo Gallet, a scellé quasiment définitivement le sort du match en inscrivant un cinquième but (5-1 ; 39’32).
Une réaction trop tardive
Dans le dernier tiers-temps, les Français ont tenté de sauver l’honneur. Sacha Treille a failli réduire l’écart, mais la défense lettone a sauvé in extremis un palet qui traînait dangereusement près de la ligne de but. Malgré un sursaut d’énergie, symbolisé par un beau retour défensif de Tim Bozon et un but spectaculaire de Stéphane Da Costa (5-2 ; 56’53), les Bleus n’ont pas pu combler l’écart creusé par les Lettons.
Un rêve olympique brisé
Cette défaite 5-2 est un coup dur pour l’équipe de France, qui voit ses espoirs de qualification pour les Jeux Olympiques d’Hiver de 2026 anéantis. Face à une Lettonie mieux organisée, plus efficace et impitoyable dans les moments cruciaux, les Bleus ont montré des lacunes défensives et un manque de réalisme offensif qui ont coûté cher.
Malgré un début de match prometteur, l’équipe de Yorick Treille n’a pas su maintenir la pression et a été progressivement dominée par une formation lettone qui a su exploiter chaque opportunité. Les rêves olympiques s’éteignent pour la France. Il faudra désormais attendre quatre ans pour que l’équipe de France puisse à nouveau rêver d’une participation olympique. Elle sera certaine en 2030, puisque sauf surprise les jeux olympiques d’hiver auront lieu en France. Sauf si… En effet, il existe une autre possibilité qui passerait par un repêchage mais nous en saurons plus qu’en début d’année prochaine.
Yorick Treille (coach de l’équipe de France) :
“Un adversaire très solide qui sait jouer ce type de match. On reste fier de notre travail sur ce TQO et il faut qu’on apprenne à jouer ce type de match quand le niveau monte encore d’un cran. Cela se joue à pas grand chose. Il faut trouver les ressources pour renverser le momentum. On a fait face à un adversaire solide qui a déjouer notre plan de jeu. On ne s’est projeté assez vite vers l’avant. On a beaucoup subit au cours du deuxième tiers, ils nous ont bloqué dans notre zone. Le dernier tiers était égal et on a eu beaucoup de chance de marqué.”
“Au moment du temps mort, il fallait recentrer le groupe et ne pas tomber dans la réaction individuelle. Il fallait qu’il reste dans le système. On savait qu’il y avait la règle du meilleur deuxième dans ce TQO. Et peut-être que le but de Stéphane (da Costa) dans le troisième tiers nous permettra d’être meilleur deuxième. Mais ça on ne contrôle pas, ça dépend des matchs en cours et une décision au niveau politique… On contrôle encore moins. Si on finit meilleur deuxième ce sera déjà pas mal. Aujourd’hui, on a un goût amer“.
Quentin Papillon (gardien de l’équipe de France) :
“C’est dur pour tout le monde. C’est un match compliqué pour moi j’ai pas eu des situations faciles et j’ai pas réussi à gagner mes 1vs1 sur les break-away, ça a manqué c’est sur.”