Alors que la tension monte dans les séries demi-finales de la Ligue Magnus, le quatrième match entre les Jokers de Cergy-Pontoise et les Dragons de Rouen ainsi que celui entre Bordeaux et Grenoble promettent des rebondissements palpitants. Les équipes se préparent à en découdre sur la glace, chacune visant à prendre l’avantage dans cette confrontation cruciale.

La série de hockey sur glace opposant Cergy-Pontoise aux redoutables Dragons de Rouen a déjà livré son lot d’action palpitante et de moments décisifs. Plongeons dans les statistiques fournies par Instat pour comprendre les dynamiques de cette confrontation acharnée. Les trois premiers matchs ont mis en lumière une nette disparité en termes de buts marqués. Tandis que Cergy-Pontoise a inscrit 5 buts, les Dragons de Rouen ont impressionné avec un total de 18 buts. Cette différence significative souligne le défi majeur auquel est confrontée l’équipe de Cergy-Pontoise.

Malgré leur désavantage dans le tableau des buts, Cergy-Pontoise a maintenu une solide performance en termes de CORSI%, avec un pourcentage respectable de 45.5%. En revanche, les Dragons de Rouen ont dominé légèrement avec un CORSI% de 54.5%, illustrant un contrôle de jeu légèrement supérieur. Rouen n’est pas si dominateur que les scores montrent.

Les unités spéciales, avantage Rouen !

Les Dragons de Rouen ont clairement dominé en avantage numérique, avec un impressionnant taux de réussite de 60%, tandis que Cergy-Pontoise a eu du mal avec seulement 16.7%. Cette efficacité remarquable en supériorité numérique a été un facteur clé dans l’arsenal offensif de Rouen. De même, Rouen a également excellé en infériorité numérique, avec un taux de réussite de 83.3%, tandis que Cergy-Pontoise a affiché un 40% de réussite. Cette solidité défensive des Dragons a été un obstacle majeur pour les attaques adverses. En termes de tirs au but, Rouen a généré un total de 120, tandis que Cergy-Pontoise a enregistré 97 tirs. De plus, les Dragons ont créé plus d’opportunités de marquer avec 73 chances de but, contre 50 pour Cergy-Pontoise.

Analyse des Expected Goals (xG)

Les Dragons de Rouen ont présenté un xG de 12.2, indiquant une insolente efficacité dans la conversion des chances en buts. En revanche, Cergy-Pontoise a affiché un xG de 7.43, montrant une certaine compétence offensive malgré le déficit dans le tableau des buts. En conclusion, les trois premiers matchs entre Cergy-Pontoise et les Dragons de Rouen ont été marqués par une nette domination de Rouen en termes de buts marqués, d’efficacité en avantage numérique et de solidité en infériorité numérique. Malgré leur défi, Cergy-Pontoise a montré des signes de résilience et de compétence offensive, soulignant une série qui pourrait réserver encore bien des surprises.

Le facteur Ylonen, la clé de la réussite pour les Jokers !

Après trois matchs intenses dans la série opposant les Jokers de Cergy-Pontoise à l’équipe de Rouen, les performances du gardien de but Sebastian Ylonen ont été scrutées de près. Au cours des trois premiers matchs, Ylonen a fait face à un total de 88 tirs, parmi lesquels il a malheureusement concédé 13 buts à cinq contre cinq. Cependant, ce qui ressort particulièrement dans ses performances, c’est son pourcentage d’arrêts de 85.2%, bien en deça de ses performances lors du ¼ de finale. Tout comme son pourcentage d’arrêt sur les chances de marquer qui ressort à 59.6%

Par ailleurs, en prenant la statistique des Expected Goals (xG), il a concédé 5 buts de plus que le nombre de buts escomptés (13 vs 8).

Grenoble se reprend face à Bordeaux

La série entre Bordeaux et Grenoble a déjà offert un joli spectacle palpitant. Une plongée dans les statistiques fournies par Instat révèle un récit captivant de la bataille féroce sur la glace. Les trois premiers matchs ont vu Bordeaux et Grenoble se livrer à une lutte acharnée pour chaque but. Avec Bordeaux en tête avec 8 buts, juste devant Grenoble avec 7, l’écart reste mince, soulignant l’importance cruciale de chaque action dans cette série tendue.

De plus, la bataille pour la possession de la rondelle est intense, avec Grenoble menant légèrement avec un impressionnant CORSI% de 65.9%. Par ailleurs, Bordeaux a dominé en avantage numérique, avec un taux de réussite de 57.1%, tandis que Grenoble a été moins performant avec seulement 10%. Cependant, Grenoble a été modeste en infériorité numérique avec 42.9% de réussite, contrastant avec les 90% de Bordeaux.

L’offensive de Grenoble se traduit par un nombre impressionnant de 129 tirs au but, comparé aux 70 de Bordeaux. Cela révèle leur détermination à mettre la pression sur la défense adverse. De plus, Grenoble a créé plus d’opportunités de marquer avec un total de 82, contre 40 pour Bordeaux, mettant en lumière leur capacité à générer des jeux offensifs menaçants.

Les Expected Goals (xG) offrent un aperçu précieux de la qualité des chances de marquer. Grenoble affiche un xG de 14.9, indiquant des opportunités de qualité pour marquer, tandis que Bordeaux présente un xG de 7.34, montrant une belle efficacité dans la conversion des chances en buts.

Devant les buts, Raphaël Garnier qui officie depuis le début de la série face à Bordeaux s’en sort pas trop mal avec un pourcentage de 95% d’arrêts à 5v5. Il a fait face à 4.7xG pour avoir encaissé que 3 buts, il a sauvé 1.7 buts sur la série ! Belle performance. La clé de cette série c’est l’efficacité offensive de Grenoble…

Selon vous, qui va remporter ce match 4 ? Rouen termine la série, Grenoble revient à hauteur de Bordeaux ?

 
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