On avait laissé Amiens sur une drôle de sensation : celle d’une saison qui avait failli basculer dans la grande histoire. Cinquièmes de la saison régulière, les Gothiques ont montré qu’ils pouvaient rivaliser avec les meilleurs, sans trouver la constance nécessaire pour viser plus haut. Et puis il y a eu ces play-offs d’anthologie face à Rouen, avec un Coliseum en fusion et une série renversée alors que tout semblait perdu. La demie contre Grenoble a rappelé le chemin qu’il reste encore à parcourir, mais aussi que l’écart n’est plus infranchissable. Bref, une saison solide, ponctuée de frissons, mais qui laisse encore sur sa faim.

L’intersaison a d’abord été marquée par un changement majeur derrière le banc : Mario Richer, figure emblématique du renouveau amiénois, a quitté le navire pour tenter l’aventure en KHL. Pour lui succéder, le club a misé sur Kevin Bergin, ancien de la maison, qui connaît la Magnus et l’ADN picard. Un choix qui sent la continuité mais aussi le besoin de rafraîchir le discours, d’apporter une touche de nouveauté à un groupe qui a déjà ses bases.


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