C’est devenu un rendez-vous incontournable du hockey français : la finale de la Coupe de France, véritable point d’orgue de la saison, se tiendra à Paris devant plus de 13 000 spectateurs. Cette année, le spectacle promet d’être grandiose avec une affiche de prestige opposant les Brûleurs de Loups de Grenoble aux Ducs d’Angers, les deux plus gros budgets de la Ligue Magnus.

Une affiche rêvée, opposant deux formations à la dynamique impressionnante, qui pourraient bien se retrouver en finale du championnat à la fin de la saison. Mais avant cela, un trophée est en jeu.

Un parcours semé d’embûches jusqu’à l’Accor Arena
Grenoble : une montée en puissance

Les Brûleurs de Loups ont connu des débuts contrastés dans cette Coupe de France. Après une entrée réussie contre Chamonix (3-5), les Grenoblois ont souffert en huitièmes contre Bordeaux (1-2). Mais une fois ce cap franchi, ils ont retrouvé leur rythme : victoire solide contre Amiens en quart (4-2) avant une démonstration contre Briançon en demi-finale (0-5).

Angers : une machine bien huilée

Les Ducs d’Angers, eux, ont impressionné par leur régularité. Leur entrée fracassante contre Poitiers (0-24) a donné le ton. S’en sont suivis des succès maîtrisés contre Cergy-Pontoise (0-1) en huitièmes, Nice (6-1) en quarts, et enfin Rouen (0-6) en demi-finale, un adversaire pourtant habitué aux grands rendez-vous.

Deux styles de jeu, une seule coupe

L’expérience grenobloise face à la dalle angevine

Cette finale oppose deux mentalités bien différentes. Robin Gaborit, capitaine des Ducs, incarne l’état d’esprit de son équipe : « Travailler toujours plus fort, ne jamais rien lâcher », un mantra inculqué par le staff angevin. Selon lui, l’envie et la discipline collective seront les clés pour s’imposer.

Du côté de Grenoble, la formation locale est un atout majeur. Matias Bachelet, 21 ans, pur produit isérois et sélectionné en équipe de France cette saison, incarne la relève des Brûleurs de Loups.

Matias Bachelet, la relève grenobloise

Si Grenoble brille aujourd’hui, c’est aussi grâce à sa formation, l’une des plus performantes de France. Matias Bachelet, 21 ans, en est l’incarnation parfaite. Auteur de 31 points cette saison, il dispute sa deuxième année avec l’équipe élite et a déjà été sélectionné en équipe de France senior.

« Le hockey international, c’est bien plus intense que la Ligue Magnus », confie-t-il, conscient du chemin à parcourir. Mais s’il suit les traces de son père, Benoît Bachelet, il l’assure : « Aucune pression familiale, d’ailleurs, on ne parle pas trop hockey », lâche-t-il dans un sourire. En abordant la finale face à Angers, le jeune attaquant reste lucide : « Ce sera un tout autre match que contre Dunkerque l’an dernier. Angers a un vrai collectif et un système bien en place. Ils vont nous poser des problèmes. »

Fidèle à son club formateur, Bachelet ne se voit pas évoluer ailleurs en France. L’étranger ? Pas tout de suite. « J’ai encore besoin de me développer une ou deux saisons ici », explique-t-il, avant de conclure : « Jouer cette finale sous les couleurs de Grenoble, c’est un réel plaisir. »

Grenoble vs Angers : choc de titans sur et hors de la glace


La suite de cet article est réservée à nos abonnés.

Vous êtes déjà abonné.e, connectez-vous !

Testez nous et profitez de l'ensemble des contenus de Plan de match

Abonnements