La France retrouve l’Elite en ce vendredi après-midi à Helsinki. Elle affrontait la Slovaquie, celle-là même qu’elle a affronté il y a une semaine, confrontation qui se conclut par une défaite deux buts à zéro. Il faudra (re)trouver une efficacité offensive pour tenter d’aller chercher un point face à cette jeune Slovaquie.

Une Slovaquie efficace

Les Bleus sont parfaitement rentrés dans le match avec une vraie vision collective. La France est solide défensivement, elle semble un peu plus fébrile en offensive. Rech se procure la meilleure action sur la période d’entame en reprenant dans le slot un rebond de Pierre Crinon. Cependant, c’est la Slovaquie qui s’inscrit au tableau d’affichage avec un but de Regenda, sur un rebond non contrôlé par Buysse. Les deux équipes retraitent aux vestiaires sur ce score de 1-0.

Les Bleus font jeu égal

Les Bleus entament la période médiane de la même façon et Charles Bertrand sollicite Rybar d’un tir du bas du cercle gauche. Mais les Bleus concèdent un désavantage numérique pour retard de jeu de Pierre Crinon. Ce power-play ne pardonne pas, Tomas Tatar reprend un long rebond et ajuste Buysse de la bleue, la Slovaquie prend le large, deux buts à zéro. (22ème minutes).

Cependant, les Bleus ne sont pas abattus et continuent de pousser et montrent une vraie gestion collective. Sur une belle action collective, Gallet envoie dans le fond, Leclerc gagne son duel et remet à Treille qui lance sur Rybar qui fait l’arrêt (26’01). Sur la mise au jeu suivante, Boudon gagne le face-off, Rech récupère le palet dans le slot et lance et la France revient au score 2-1, il reste 34 minutes à faire au match.

Ce but donne des ailes, Texier lance et récupère le rebond, fait le tour de la cage, lance de la bleue manquer, Fleury récupère dans le slot et lance sur Rybar vigilant. Les Bleus font feu de tout bois pendant ce temps fort. A la 32ème minute, Auvitu lance de derrière le but plein axe, Claireaux dévie le palet en zone neutre, Jordann Perret part derrière la défense et se retrouve face à Rybar qui est parfaitement ajusté par l’avant bleu. Egalité ! Deux buts partout. Peu après, Texier perd son duel face au portier de Dynamo Minsk.

Les Slovaques se ressaisissent et poussent fort en fin de période, c’est payant. Dans le slot Takac ajuste Henri-Corentin Buysse et Adam Liska à une assistance. Les deux équipes retraitent aux vestiaires et ce sont toujours les Slovaques qui mènent d’un but 3-2.

La période finale est un peu moins intense, les Bleus poussent mais n’y arrivent pas. Henri-Corentin Buysse quitte son filet alors qu’il reste une minute et cinquante-cinq secondes. La Slovaquie ajoutera un but en cage vide. La Slovaquie remporte le match quatre buts à deux. Il n’a pas manqué grand-chose aux Bleus pour aller « gratter » un point face à une belle Slovaquie.

Quelques statistiques

Louis Boudon a joué 14 minutes 53 secondes, le joueur français avec le plus de temps de glace est Yohann Auvitu avec 24 minutes, suivi par Hugo Gallet avec 20 minutes. Le jeune arrière français a fait un match de grande qualité, c’est rassurant pour l’avenir des Bleus. Dylan Fabre a joué en désavantage numérique principalement avec 2 minutes 54 secondes. A noter :

Llorca a plus joué que Crinon sur la dernière période. Il nous a semblé que Pierre Crinon était moins en rythme sur ce dernier tiers. La France a été dominé au nombre de tirs 28 vs 18, cependant la prestation est de qualité pour les Bleus. Les lignes peuvent encore bouger si nous reprenons les éléments de coach Bozon en zone mixte. Les Bleus doivent maintenir ce niveau de jeu.

Zone mixte.

Hugo Gallet (défenseur – France) : C’est frustrant parce qu’on a bien joué et on ne ressort avec rien. Si ce n’est la satisfaction d’avoir bien joué. On a montré que nous étions capables de battre ce genre d’équipe. Si on veut gagner contre ce type d’équipe, il faut gagner nos duels. On se doit de jouer de physique, on est là pour la performance. Ce n’est pas une consigne particulière, cela fait partie de notre identité.

Oui nous avons un peu de frustration, parce qu’il ne suffit pas de bien jouer, il faut gagner.

Louis Boudon (attaquant – France) : Je suis déçu parce qu’on n’est pas passé loin. On y a cru surtout quand on est revenu à deux partout. Cela s’est joué à pas grand-chose. Ce genre de match se joue sur des petits détails, notamment trop de turn-over sur la fin et on n’a pas su maîtriser le palet. Il y a du bon dans le match qu’on a fait, il faut construire dessus.

Jordann Perret (attaquant – France) : Oui l’action de jeu a été travaillée à l’entraînement et ça a marché nickel. Je trouve qu’on a répondu présent. On a fait un gros match et cela s’est joué à des petits détails. C’est frustrant parce qu’on aurait pu faire quelque chose. On a travaillé la préparation physique pendant le camp de préparation.

Philippe Bozon (coach – France) : On a fait le match qu’on voulait. On croyait qu’on avait un petit truc à faire aujourd’hui, même menés de deux buts on y a cru. On avait même l’occasion de faire le 3-2 pour nous, avec le break d’Alex. Les gars ont été irréprochables. Leur troisième but arrive peut-être un peu trop tôt. C’est frustrant. Il faut construire sur ce match. On a des joueurs qui peuvent s’améliorer. Il n’y a pas de surnombre car le joueur ne fait pas action de jeu. On cherche encore nos lignes, Alex veut jouer à l’aile, nous sommes un peu démunis sur ce poste. Alex n’est pas dans une condition optimale. On a un jour de repos de plus que le Kazakhstan et on va les scouter.

Feuille de match : ici