Alors que les équipes de ligue Magnus reprennent tranquillement le chemin des patinoires pour préparer la nouvelle saison, le point d’orgue de cette nouvelle saison sera le mois de février et les équipes de France à Milan. Pour le hockey sur glace français, l’événement s’annonce comme historique. Avec la qualification de ses deux équipes nationales – hommes et femmes – une première, la Fédération Française de Hockey sur Glace (FFHG) se prépare à saisir une opportunité sans précédent pour transformer durablement la discipline. Sportivement, ces jeux pourraient être compliqué mais l’objectif n’est pas que sportif avec cette qualification. L’objectif, c’est de préparer le futur du hockey.
Les Bleus face à un défi de taille à Milan 2026
Repêchées suite à la suspension de la Russie, les équipes de France se préparent à écrire un nouveau chapitre de leur histoire olympique. L’équipe masculine, qui a déjà dévoilé les noms de ses six premiers joueurs, connaîtra un parcours semé d’embûches dès la phase de groupes. Elle affrontera des nations majeures du hockey mondial : la Suisse, la République tchèque et le géant canadien.
Calendrier des matchs de groupe (masculin) :
Jeudi 12 février : Suisse – France à 12h10
Vendredi 13 février : France – République tchèque à 16h40
Dimanche 15 février : Canada – France à 16h40
Le tournoi masculin, qui regroupe 12 équipes réparties en 3 groupes, verra les trois premiers de chaque groupe ainsi que le meilleur deuxième directement qualifiés pour les quarts de finale. Les huit autres nations devront passer par un tour de qualification. La qualification a été saluée timidement par les instances et pour cause, cela signifie que la guerre en Ukraine perdure. Le tournoi sera très compliqué pour nos français. Il faudrait un miracle pour que les Bleus sortent victorieux de ce groupe, mieux espérons que les hommes de Yorick Treille ne prennent pas des valises à chaque match. Ils seront préparés à défendre ensemble, comme ils ont été capable de le faire lors des derniers tournois internationaux. Il s’agira d’un dernier tour de piste pour de nombreux joueurs comme Pierre-Edouard Bellemare, capitaine emblématique, Stéphane da Costa si il est en mesure de jouer, Florian Chakiachvili… Le rêve d’une vie. Et n’ayant rien à perdre et tout à prouver, ils pourraient nous surprendre.
Une première historique pour les Bleues
Du côté féminin, l’excitation est à son comble. Les Bleues fouleront la glace olympique pour la toute première fois de leur histoire, un moment symbolique pour le développement du hockey féminin en France. Dans le groupe B, elles seront opposées à l’Italie, au Japon, à la Suède et à l’Allemagne, avec l’objectif de se hisser parmi les trois premières pour rejoindre les puissances mondiales déjà qualifiées dans le groupe A (Canada, États-Unis, Finlande, République tchèque et Suisse).
Calendrier des Bleues à Milan :
Jeudi 5 février : Italie – France à 14h40
Vendredi 6 février : France – Japon à 12h10
Dimanche 8 février : France – Suède à 16h40
Lundi 9 février : Allemagne – France à 16h40
Sur le papier, les filles de Grégory Tarlé ont une carte à jouer face à l’Italie et l’Allemagne. Ce devrait être plus compliqué face à la Suède et le Japon. La préparation des joueuses est soumise à un aléa, l’aléa financier. D’ailleurs, depuis l’annonce officielle près de la moitié des joueuses ont lancé des cagnottes. A date, nous en comptons dix, les voici avec les liens vers les cagnottes : Lore Baudrit, Justine Crousy Theode, Perrine Lavorel, Anaé Simon, Emma Nonnenmacher, Manon le Scodan, Chloé Aurard, Léa Villiot, Léa Berger et Lucie Quarto. L’argent c’est le nerf de la guerre, il faut financer la préparation, le matériel, les déplacements. Et sur le papier, les équipes de France n’ont que très peu de chance de bien figurer au cours de ce tournoi olympique… Mais l’objectif est ailleurs, désormais le hockey sur glace est reconnu comme un sport olympique, et ça, ça change tout !